La métropole a parlé de la Guyane et de la Martinique en ce qui concernait le référendum constitutionnel (il y a quand même un journaliste qui a confondu Guyane et Guadeloupe - il est vrai que la Guyane ne ressemble pas aux Antilles). L'atricle 74 pouvait permettre plus d'autonomie en matière de formation, d'emploi, d'environnement en écartant toutefois la question de l'indépendance. Indépendance qui de toute façon est impossible au regard notamment du CSG qui est classé intérêt national de défense. Comment imaginerions nous une Guyane indépendante en matière d'éducation, de justice, de politique de santé publique, d'affaires sociales.... alors qu'actuellement à chaque problème rencontré (et ils sont nombreux et récurrents) les "politiques" Guyanais du Conseil Général et du conseil Régional, nous expliquent que c'est la faute à la Métropole qui ne donne pas assez d'argent? (je ne parle pas de ceux qui sont à ce jour en détention provisoire pour suspicion d'attribution de marchés publics en dessous de la table ou ceux qui ont déjà été condamné pour détournement de fonds publics..)
Alors ces chers "politiques" (Maires, Sénateurs, Députés et Présidents des deux parlements de Guyane) ont quasiment tous appelé à voter "oui". Et avec une participation à hauteur de 48% (ce qui est habituel en Guyane), les Guyanais ont répondu "non" à environ 70%.
Pan sur le museau!!
Alors comment interpréter ce résultat? Les Guyanais seraient-ils fatigués de leurs "politiques" aux discours habituels? Ne verraient-ils pas rien avancer depuis trop longtemps et qu'au contraire de ce qu'on leur dit, ils sont bien conscients qu'il y a beaucoup de chemin à parcourir avant d'envisager plus d'autonomie dans la gestion de ce département si particulier mais totalement en crise.
2010, année particulière? Même au niveau du Carnaval, Cayenne et Kourou ont proposé chacun dans leur coin leur propre Vaval. Il est vrai que le maire de Cayenne était contre le 74 et que son homologue de Kourou était pour.
Aujourd'hui, lundi 11 décembre 2010, c'est le 47ième jour sans pont du Larivot qui coupe l'est de l'ouest de la Guyane et qui oblige les gens de Macouria, Kourou, Mana et St. Laurent à faire un détour dangereux pour se rendre à la capitale "Cayenne".
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