les aventures guyanaises

Il existe donc plusieurs îles ou îlets au large des côtes guyanaises. Après les trois îles du Salut, le grand Connétable, voici l'îlet la mère.

Sur le parcours, on rencontre les deux îlets appelés: les mamelles. Au loin sur la photo de droite vous pouvez voir l'îlet le père. Souvenez-vous lors de la croisière avec le flamboyant, nous avions mouillé auprès de l'ilet le père.

La plage de l'ilet la mère (photo: Mr.Z.) 

Cette île servait à l'institut Pasteur comme réserve  de Saïmiris. Il y a trés peu de cocotiers sur cette ilet. Il n'y a pas de chemin côtier. On se ballade au milieu de la forêt pour atteindre le sommet.

Il y a plus loin l'ilet le Malingre et encore après l'ilet de l'enfant perdu où est installé un phare.

Prochainement un article sur les Saïmiris de l'ilet la mère et leur attachement aux touristes qui arrivent avec de la nouriture...

Fin de la croisière au large de la Guyane

Le voyage est prêt de s'achever. Nous sommes donc à l'île le Père à 05H30, tout le monde dort. Il nous faut ramener le bateau demain à Kourou. On a mis 23H30 pour venir des Iles du Salut que l'on doit donc regagner ce soir....
















Petit-déjeuné à 09H00, il fait beau et le vent se lève. En théorie nous serons poussés par le courant et le vent portant, on naviguera au largue/grand largue. Le temps nous permet d'hisser le spi (tâche ô combien délicate...). A la deuxième tentative, le spi est sorti et gonflé...




 





















Avec le spi nous avons eu des pointes à plus de dix noeuds!! le vent s'est renforcé et on a mis 5 heures 30 pour arriver aux Iles du Salut où nous avons mouillé pour une dernière nuit à bord. On a été boire quelques bières à l'île Royale (où on a failli couler avec l'annexe qui se dégonflait...)... marquant la fin de notre aventure.

 Le flamboyant au ponton à Kourou

La nuit fut longue sous grains et parfois avec un vent thermique venant de terre. Ce qui nous a éloigné de notre cap. Nous appercevions le phare des Iles du salut et pensions nous en rapprocher. Au petit jour, nous en étions en fait trés loin. Le courant avait dévié fortement notre route.




 



























Après un ultime grain, le temps s'est dégagé au petit jour. Il faut toujours être vigilant sur un bateau de jour comme de nuit. En 20 minutes, alors que vous ne voyez aucun navire à l'horizon, vous pouvez croiser un bateau qui fonce sur vous. Cela a été le cas ce jour-là!!!! Le porte containers fonçait droit sur nous mais s'est tout de même écarté.


 
Après la nuit passée relativement fatiguante, nous avions décidé de mouiller aux Iles du Salut. Notre perspective d'atteindre Saint-Georges s'effaçait petit à petit car nous avions trop dérivé et perdu une nuit de navigation.









Puis nous les avons vu.... les Iles du Salut, elle portaient bien leur nom. Nous sommes arrivés vers 17H30.


 

PREMIER EPISODE

Du 5 au 11 juillet, je suis parti sur "le Flamboyant" en compagnie de quatre autres personnes. Le flamboyant est un monocoque de prés de 12 mètres.


 le premier jour consista à préparer le navire, sécurité, matériel, cartes marines, bouffe et rangements...

j'ai du être hissé en haut du mas pour vérifier son état, merci aux deux équipiers qui ont supporté ma charge, accroché à la drisse de la Grande voile et à celle du spi... le tout sous la pluie




puis ce fût le départ vers 15 heures, direction l'embouchure du fleuve Kourou et le large...



vous pouvez voir le compas, élément indispensable surtout de nuit...

 

Notre escapade prévoit de mouiller aux Iles du Salut la première nuit... heu soirée puisque l'on doit arriver à l'embouchure du fleuve Sinnamary (à l'ouest) à la marée haute au petit matin




  premier coucher de soleil







lors des prochains épisodes vous saurez si le but de notre expédition à la voile sera atteind et dans quelles conditions, si le flamboyant pourra mouiller à Saint-Georges de l'Oyapock sur le fleuve qui sépare le Guyane du Brésil. Vous découvrirez un tir d'Ariane 5 vu de l'océan... c'est palpitant, non???