les aventures guyanaises

Quelques clichés de la "capitale" de la Guyane....

 La Place du Coq (monument aux morts)

 qui est aussi la Place du marché

Un jeune avec sa picolette (oiseau de concours de chant, emporté partout afin de l'habituer aux gens et de solliciter son chant. Certains de ces oiseuax peuvent se vendre 2000 euros)

L'ambiance "coupe du monde de football" est omniprésente en Guyane. Ici une télévision est installée par les Mhongs qui soutiennent la Corée du Sud face à l'Uruguay (1/2). Lorsque le Brésil joue, il y a un vidé qui traverse la ville à la fin du match. Quand les Pays-Bas jouent, ceux sont les Surinamiens qui se manifestent...

La Place des Palmistes après la pluie. 

Débutons cet article par un clin d'oeil forestier avec ce morpho bleu barré posé. Il est toujours plus facile de le photographier justement quand il se pose mais la vision est moins colorée que lorsqu'il vole. 



Le spectacle est différent, on remarque que si vous ne l'avez pas vu se poser, il vous sera difficile de le repérer dans le mur de végétation dans lequel il se trouve. Dans la forêt, il vaut mieux savoir se dissimuler ou mimer celui que l'on n'est pas pour survivre.



Saül est à 170 Kms de Cayenne, à huit jours de marche du saut grand Kanori situé au boût du fleuve Approuague, à trente cinq minutes de vol (ce fut notre option).



Saül, moins de cent habitants, est au coeur de la forêt dans une partie vallonnée de la Guyane.





Au boût des 1,2 Kms de piste d'atterrissage (la deuxième plus longue de Guyane) on débarque à l'aérodrome de Saül.



à suivre

A noter que cette dernière est condamnée depuis un certain temps par les termites puis par les autorités...
Dans Cayenne on observe au centre de la ville, des maisons créoles qui datent encore parfois du 19ième qui sont soit rénovées soit laissées à l'abandon puis détruites pour que de petits immeubles de maximum  trois étages voient le jour. Certaines sont squattées malgré l'insalubrité et il y a parfois des incendies. Malgré les coups de pinceaux, la misère est malheureusement bien visible  dans les rue de Cayenne.






embouchure à marée basse

Cayenne est une ville de plus de cinquante-deux mille habitants bordée par l'océan Atlantique et située à l'embouchure de la rivière Cayenne. Il y a un port qui autrefois accueillait des bateaux mais l'envasement puis l'arrivée de la mangrove ont stoppé son activité.





La Place des Palmistes




photos prises du fort Cépérou

Maripa-Soula se situe au bord du fleuve Maroni en face du Suriname. C'est la plus grande commune de France de part sa superficie alors que l'on compte que six mille habitants. Il faut deux/trois jours de pirogue pour atteindre Maripa-Soula depuis Saint-Laurent du Maroni ou 1 heure d'avion depuis Cayenne.



Souvenez-vous, je vous parlais de Camopi et du fleuve Oyapock il y a quelques temps. Je vous expliquais que l'on retrouvait les amérindiens Emérillons. Sur le Maroni on retrouve des Bushinengues comme les Bonis sur Maripa-Soula et plus haut sur le fleuve débute le monde des Wayanas (ethnie Amérindienne).















A Maripa-Soula, les habitants et les gens de passage se retrouvent chez Mme Dédé, et l'on trouve tout chez Mme Dédé...



Bar - Hôtel - Restaurant - Epicerie - salle de jeux, de télévision, de danse...







Maripa-Soula continue de s'étendre ainsi que sur le rive d'en face. En 1996 il n'y avait pas autant de constructions sur la rive du Suriname. Un immense fromager trônait sur la rive de Maripa-Soula, il a été abattu il y a deux ans.




le Suriname

Article dédié à Mme Dédé.

La Guyane a longtemps reflété l'image unique du bagne. l'administration pénitentiaire (AP) a colonisé toute la Guyane. Saint-Laurent a même été la seule commune pénitentiaire de France entièrement gérée par l'AP.

 

Le camp de la transportation a fonctionné de 1854 à 1938 mais l'histoire pénitentiaire de la Guyane s'est véritablement achevée qu'en 1952. Saint-Laurent du Maroni a pris son nom du gouverneur de l'époque L'amiral Laurent Baudin. Il suffisait d'avoir été condamné à minimum sept ans d'emprisonnement pour être relégué en Guyane et transporté à Saint-Laurent lorsque l'on était condamné aux travaux forcés.

Les condamnés (à huit ans de travaux forcés) devaient restés en Guyane à leur libération pour une durée égale à leur peine. Beaucoup ne revenaient pas.