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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 22:13

La saison des tortues marines a débuté en Guyane...



Ci-dessus, jeune tortue luth qui repart vers l'océan après avoir pondu ses oeufs sur la plage de Cayenne.
Sur ces plages qui ont accueilli plus de 6500 tortues luths l'an passé, on peut également observer les tortues vertes et les tortues olivâtres.




Vous pouvez consulter en lien extérieur sur ce blog le site KWATA pour plus d'informations sur les campagnes de suivis des tortues marines.

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Un peu plus loin sur la plage, est arrivé hier à 17H27 (heure locale),  le guyanais Patrick Hoyau après 42 jours de navigation et de traversée à la rame en solitaire entre le Sénégal et la Guyane dans l'édition 2009 du Bouvet Rames Guyane. Mathieu Bonnier, second, est arrivé ce jour.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 19:06

Le Campyloptère largipennis que vous avez pu voir sur l'article précédent était en fait une Thalurania furcata fissilis...



Merci au Groupe d'Etudes et de Protection des Oiseaux de Guyane (GEPOG) [que vous trouvez depuis toujours sur la rubrique "liens extérieurs" à droite sur ce blog] qui a trés vite répondu à ma question. Il y a plus d'une trentaine de colibris en Guyane.



Dryade à queue fourchue (femelle).








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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 23:02

 Sur la route Nationale 1 en direction de St Laurent, à quatre kilomètres après Sinnamary on trouve la route de St Elie. Elle traverse une savane humide en cette saison qui accueille des bovins.



St. Elie est la capitale de l'orpaillage, le village est enfoncé dans la forêt et difficilement accessible.
Au boût de 16 kilomètres la route devient une piste que nous avons tenté de faire... en 206 ou en Twingo!!! Et bien c'est sûr que c'est de la connerie!!!
Je me souvenais d'une piste plus large et plus stable. L'idée était d'aller rejoindre un carbet situé beaucoup plus loin.

Après presque 1 kilomètre, on a vite décidé de faire demi-tour. Et, désespérés nous avons quand pu dormir au carbet municipal de Sinnamary qui est situé au début de la piste.






Au programme:  PLUIE ( barbecue et bonne soirée)

Et observations des alentours à proximité immédiate du carbet...

































Il est difficile de photographier un colibri en vol... vous devez vous en douter, vu son nom deuxième nom. Serait-ce le Campylopterus largipennis ou autrement appelé le Campyloptère à ventre gris? La différence selon le "birds of Venezuela" c'est la tâche blanche dans le coin de l'oeil.
Néanmoins on a bien pu l'observer car il avait élu domicile dans cet arbre en s'empiffrant de nectar.




Morpho bleu barré. Il avait attiré mon regard car il était posé sur une feuille en ayant déplié ses ailes. Lorsque je me suis approché il a décollé et tourné autour de moi, feignant parfois de se poser. J'ai réussi à le photograhier alors qu'il était posé la tête en bas.





Chenille qui a tout dévoré autour d'elle.

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 14:22

En faisant une petite ballade sur le fleuve Kourou, j'ai pu photographier un panneau de signalisation que je ne pensais pas trouver ici.



Je pense que peu de gens ont le permis fluvial en Guyane, de toute façon le permis fluvial tel qu'on l'entend est davantage adapté aux cours d'eau Européens. Il n'y a bien évidemment aucun panneau de signalisation sur les fleuves si ce n'est à l'embouchure de certains fleuves, mais là cela concerne davantage le permis côtier.








Dés que les cours d'eau se ressèrent, d'un fleuve qui peut être large et qui se divise en petites criques, la forêt vous encercle soudain. En saison des pluies et avec les marées qui peuvent avoir de forts coéficients l'eau monte dans la forêt et l'univers peu devenir marécageux.






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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 22:02












Quelques habitants de la commune















On a laissé derrière nous Camopi. Toujours en pirogue, on a mis 2 heures et demi pour regagner saut Maripa. Ce séjour à Camopi restera un souvenir unique sur le plan professionnel mais également personnel. Le parc Amazonien censé protéger les populations et l'environnement montre tout de même un fleuve orpaillé et polué au mercure et des habitants qui progressivement semblent perdre leurs traditions.

PS: un petit clin d'oeil aux gendarmes en postes et mobiles ( de Dreux) qui nous ont accueilli à Camopi. Et bravo pour leur travail contre l'orpaillage clandestin.

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 17:18



Il y a environ 200 kms entre le saut Maripa et Camopi. Il y a peu de circulation contrairement au Maroni. On observe parfois un carbet rustique, habité ou de passage, le long de la rive brésilienne. Plein d'ilets trouent le fleuve. Puis un immense village du côté Brésil avec des lumières et des terrasses au bord de l'eau... et à nouveau un saut puis le fleuve reprend son cours normal jusqu'à Camopi et en face Vila Brasil... On apprendra que ce village était un village illégal où résident des garimpeiros.

 Un fromager sur une place à Camopi






le point blanc sur la carte de la Guyane vous indique où se trouve Camopi

Camopi est peuplé de mille habitants environ en comptant Trois saut qui est à 150 Kms en amont. La quasi totalité des habitants perçoit le RMI. De peuples vivant de la Chasse, péche et cueillette, on observe aujourd'hui qu'une immense partie de la population s'enivre du matin jusqu'au soir. Les habitants attendent le RMI le 6 de chaque mois et le dépensent en grande partie dans les boissons. Les peuples sont devenus totalement assistés et fatalistes devant un avenir sans perspectives. On a le sentiment que leur culture va disparaître. Le mal est fait.

 Il ya une école maternelle, primaire et un collège qui accueille une centaine d'élèves. Les habitants sont habillés soit à l'européenne ou en en Kalimbe ou les deux et il n'est pas rare de voir un enfant vêtu d'un pagne avec un t-shirt addidas "Zidane"...

En face c'est vila brasil





Le matin vers six heures










Contrairement à Camopi et son libre service, on trouve tout ce qu'il faut à Vila Brasil.






Une expérience (professionnelle) unique dans un village totalement reculé ce d'autant que le tourisme est interdit à Camopi. C'est le début du parc Amazonien où les populations sont protégées... de quoi aujourd'hui? Il faut un certificat médical de non contagion notamment pulmonaire visé par la Préfecture pour se rendre dans cette région. Mais il y a déjà longtemps que les Amérindiens circulent et sont en contact avec les autres populations et tout ce qu'elles ont apporté... Il n'y a pas d'église à Camopi (tout du moins je n'en ai pas vu) mais en revanche, le soir de notre arrivée des évangélistes prêchaient leurs paroles devant les petits Amérindiens en Kalimbe... saisissant non?

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 22:55

Pour des raisons professionnelles, j'ai pu me rendre à Camopi en remontant le fleuve à partir du saut Maripa. L'Oyapock est le deuxième fleuve de Guyane important en termes de débit et de longueur. A cette époque c'est la pleine saison des pluies, le fleuve est trés haut et couvre les rochers trés nombreux à partir du saut Maripa et tous les autres (environ une dizaine les uns plus importants que les autres). Certains ont des noms comme le saut Kachiri, Waïwarou, Wakarayou, Grand Keïmou... des noms qui vous transportent progressivement vers le monde Amérindien, peuplé dans cette zone (Camopi) des ethnies Wayampis et Emérillons.




Il est évident que la navigation de s'improvise pas sur le fleuve. Sur le Maroni, les bushingués sont les maîtres du fleuve ils lisent son cours. Sur l'Oyapock, les Amérindiens sont également nés au rythme des flux et connaissent le fleuve par coeur à saison sèche ou durant les pluies .


 









 la logistique a été assuré par le 3ième Régiment Etranger d'Infanterie, la légion qui dispose de pirogues d'une quinzaine de mètres. Chargés à bloc on a mis 5 heures pour arriver à Camopi...

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 22:19

C'est somme toute une activité de week-end presque normale que d'aller au carbet passer une nuit. Encore faut-il en disposer d'un. Beaucoup de comités d'établissements ou de particuliers ont construit des carbets sur les rives du fleuve Kourou.














Au programme: bouffe, hamac, rhum, tarot et ski nautique...





Le dimanche, les gens font la queue au dégrad afin de remonter leur coque et la circulation est relativement dense sur le fleuve.... une activité de week-end...

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 20:49

 Une tapouille Brésilienne




 Une épicerie Brésilienne où l'on trouve tout même l'inutile



Nous voilà donc à nouveau sur l'Oyapock du côté de la rive Brésilienne. Notre retour du carbet de forêt se déroula sous la P... et les pieds dans l'..., on peut y prendre l'habitude mais le tout, avec le taux d'hygrométerie avoisinant 80%, est de ne pas moisir...



Le but était d'aller découvrir des inselbergs en pleine forêt.
Les inselbergs sont des roches (granit) qui peuvent atteindre quelques centaines de mètres de hauteur. D'en haut on peut découvrir la canopée... Sur cette ballade il y en a quatre consécutivement... on a atteind le premier qui est plat!! Il faut y consacrer la ballade entière et sur deux jours pour voir les quatre.






Sur le haut Maroni et plus précisément sur l'un de ses afluents, le Tapanaoni (côté Suriname) il existe la montagne sacrée des Wayanas qui est aussi un inselberg...une ballade que je rêve de faire depuis que je suis revenu en Guyane


Cette clairière naturelle est tout de même à noter lorsqu'on connait l'impénétrable forêt Amazonienne.













Plus loin au milieu d'un immense abattis, une école (c'était férié à cause du mardi gras). Elle rassemble les enfants dont les parents travaillent dans la forêt (bois, fruits et légumes...)











Bilan: Beaucoup d'eau, une visibilité nulle à l'embouchure de l'Oyapock, un scorpion, un crabe, un petit caïman capturé, un tatou, quelques mygales et des rencontres et endroits au milieu du fleuve et de la forêt. Merci à Mr Z pour quelques photos qui alimentent ces trois pages. Ces dernières sont dédiées à Joseph B. de Saint-Georges.

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 21:16

Après cette nuit passée à Ouanary où le matin on se réveille toujours aussi humide, nous avons repris la pirogue vers Saint-Georges (toujours sous la pluie)...


Nous nous sommes arrêtés sur un îlot au milieu du fleuve qui est sacré par les Saramacas.



Là, nous avons rencontré des jeunes gens de Saint-Georges en train de préparer des caïmans. Je ne les ai pas photographiés. Le plus grand de ces caïmans devait mesurer environ un mètre peut-être plus. Les chasseurs ébouillantaient les caïmans afin d'enlever leurs écailles plus facilement.
Ils avaient également capturé un plus petit qu'ils n'avaient pas tué.





Après avoir mangé en face de Saint-Georges (et mettre écroulé d'un hamac pour la première fois de ma vie - c'est pas moi qui avait fait le noeud - ),






Nous avons bifurqué par la crique Labombe (côté Guyane) et avons entamé une marche en forêt, toujours sous la pluie et les pieds dans l'eau!!



Là nous sommes arrivés à un carbet de forêt trés rustique mais trés suffisant où nous avons passés la nuit.




au bord d'une crique en crue




Pour moi ce fut une première (bien qu'ayant déjà marché dans la forêt qu'avec des sandales), nous avons décidé, de nuit, de longer la rivière à la recherche des caïmans (ou de leurs yeux tout du moins). Et puis trempé pour trempé, n'ayant qu'une seule paire de chaussures qui séchait auprès du feu, et bien il ne restait plus que mes pieds... Finalement, marcher de nuit pieds nus dans la forêt Amazonienne et bien moi je dis pourquoi pas... non je déconne... mais ce qui nous rassurait c'est que Joseph (notre guide Amérindien) n'a pas de chaussures et a donc pris l'habitude, le soir, d'enlever des aiguilles de ses pieds... je m'appelle pas Joseph!

On a distingué des yeux rouges (caïmans), un crabe (assez gros) et un scorpion noir ( - 7/8cms - n'ayant pas de grandes pinces) qui était sur un arbre juste à portée de main le long du chemin... comme quoi, il ne faut pas faire qu'attention à ses pieds en pleine forêt Guyanaise!!



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